Dimanche 21 octobre 2018
Mangareva
Un coup de Nissan nous mène à la cathédrale pour l’office du dimanche. La moitié de Mangareva doit y assister, nous sommes les seuls popa… Une assistance et « un taux de remplissage » qui ferait pâlir de jalousie bien des prêtres ou curés de métropole !
On sent bien la petite communauté perdue au bout du monde, et vu la ferveur, on peut dire que les Mangaréviens ne sont pas rancuniers, ce qui aurait pu être le cas avec le régime d’enfer – si j’ose dire – imposé par le père Laval.
Petit tour en « ville », très vite Rikitea retrouve sa torpeur habituelle, encore accentuée en ce jour de repos dominical. Jojo et le snack Moerava sont fermés, mais ce matin, au petit-déjeuner, Gabriel nous avait préparé poisson cru, viande de porc, oranges et papaye…
En fait les boutiques et un Chinois près du port vendent des plats préparés, il ne faudrait quand même pas avoir à faire la cuisine. Quelques formats intéressants ressortent des magasins les bras chargés de barres type Mars, de sodas divers et de paquets de chips, cherchez l’erreur… On se contente d’acheter un pain au coco et un poe au Chinois près du port et une Hinano bien fraîche au magasin pas loin. Le Chinois avait aussi du canard à l’orange, du poulpe, du bénitier et quelques autres plats. Bref, le dimanche, quand les deux snacks sont fermés, on ne meurt pas de faim à Rikitea. Retour à la pension, petite séance de drone, juste avant que les premiers grains ne sévissent…
On déjeune avec la vue habituelle sur le lagon, on est seuls, avec un peu l’impression de garder la pension ! A partir de 15h, le temps devient franchement mauvais, l’horizon est bouché avec de sombres nuages et il y a de bonnes rafales de vent. Un peu un temps de fin du monde au bout du monde, heureusement on est à terre et pas en bateau et on ne se posera pas la question de savoir si l’ancre dérape…
Les photos sont ici.
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